Lucarne sur la trahison

Lucarne sur la trahison

Il y a comme un bruit au fond
On dirais une tempête au loin
Et puis, je tourne en rond
Je bave, je râle, je te rejoins
Ce n’est pas perdu pour les rêves
Il y a tellement de jours
Tu attendras la trêve
Et puis viendra ton tour
J’ai comme une envie de vomir
Toi qui donne à l’amitié sa noblesse
Un poignard comme cela, c’est bien pire
Que de partir sans laisser d’adresse !
La confiance est encore une notion subjective
Où la parole n’est qu’une addition de mots
Dans une bouche assassine et affective
La confiance une croyance à demi-mots
Alors tant pis j’efface rapidement
Et je nettoie les traces
Tout brille, c’est sécurisant
Mais gravées sont tes traces
Sur mon parterre de fleurs
Ne crois pas ce que dicte la morale
Ecoute encore et toujours la céleste odeur
Un mirroir immense, un creux, c’est pas banal
Quoi ? Le temps ?
Quoi ? L’équilibre ?
Si précaire et lent
Enchainée à un homme libre
Je suis le surnaturel
Je suis la dimension
Je suis l’irréel
Mais je ne suis qu’un son
Alors mange l’odeur et goûte aux sons
Une barriére et encore une palissade
Il n’y a que plaisirs et chansons
Les obstacles me laissent un gôut fade
Je veux des instants unique et inconnu
Je prends tous tes moments rare
Mourrir pour te voir nue
Partir et pour revenir trop tard
Encore un instant de faiblesse
Face à la tentation
Je résiste en douceur et laisse
Entrer la déraison
Toujours un frisson, toi qui me regarde
Encore une vague au-dessus du creux
Et moi qui chemine et qui tarde
A ne pas te dire Adieux

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