Sabotage de cauchemard

Sabotage de cauchemard

Délicate solitude qui flotte sur le dessus de lit
J'entends ton souffle lent qui réchauffe l'atmosphère
N'osant bouger, je reste silencieux, en sursis
Un cauchemar m'a fait frémir, je ne sais quoi faire….
Une injustice, et une autre, des multiples mensonges
Viennent peupler les draps, et me tordre l'oreiller
Je ne suis qu'un cri de douleur, qui hurle et me ronge
Alors, ne bougeant plus, le cauchemar m'a réveillé
Le bateau que j'ai abandonné, est devenu un ennemi
Ce souvenir n'est plus délicieux, ni lisse,
Il chevauche la honte et les odeurs de moisit
Comment ais-je pu, si longtemps en être complice ?
Alors je prends de la hauteur, je m'envole,
Le coton de ta voix est la pour adoucir,
Ma crainte, dans le noir, et tu rigoles….
Je reste sur le nuage, aux parfums de Monastir.
Cela fait des siècles que tu es douce
Des millénaires que tu es délicate
Le monde, l'eau, le vent, la mousse
Chaque choses est toi, la terre est plate.
Le phoenix que je deviens entre tes bras
Ressemble à ce que je suis ; des larmes et des pierres.
Pour l'éternité et un jour, je vais sucer le sucre de tes doigts
Debout, heureux, souriant et fier.

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