Enceintes Hybrides RCF et Audax

Enceintes Hybrides RCF et Audax

Le projet d’enceintes hybrides naît à partir d’une idée simple : utiliser des haut-parleurs dans deux configurations très différentes, en permettant un démontage/montage rapide. Le premier objectif était de sonoriser ma [petite] salle à manger (sàm), soit en musique d’ambiance (bouffe ou soirée cartes) soit en petite sono (soirée dance floor), en prenant le moins de place possible.
Le second était d’utiliser la façade dans des caisses de taille raisonnable, afin de migrer vers des satellites de sonorisation actifs. Soit seuls, soit couplés à un caisson de grave (38 cm actif avec filtrage sat.).

Ce cahier des charges en a découlé :

  • bon rendement ,
  • puissance admissible confortable,
  • tarifs et tailles raisonnables (max 8″),
  • filtrage actif de préférence,
  • coupure du tweeter assez basse (max 2,5kHz),
  • profondeur relativement faible pour intégration murale.

Un woofer/médium s’est imposé grâce à termit (membre du forum Audax) en l’occurrence le RCF L8S800 (qui n’est plus fabriqué en 2017) dont les propriétés sont très alléchantes. RCF est un fabricant reconnu mondialement pour ses transducteurs de sonorisation. Ce modèle, utilisé dans la série ART, est assez proche des caractéristiques HiFi, nonobstant une Fs assez haute (60Hz). Avec un rendement de 93dB et son cône en fibres de carbone, il est très intéressant dans le cadre du projet, puisqu’insensible à l’humidité (dixit RCF) donc aux conditions murales intégrées.
La recherche du tweeter a été bien plus compliquée. Refusant les pavillons de sonorisation, notamment à cause de leur taille et profondeur (ou leur prix), le même termit m’a recommandé l’un des rares à pouvoir se marier avec le RCF : l’Audax TW034X0 P47N. Avec sa fréquence de résonance très basse, sa sensibilité de 93dB, sa bonne tenue en puissance et sa réputation, il entrait naturellement dans ce projet. Seul problème gênant, son dôme proéminent en textile enduit, sensible aux coups et aux poussières. Une recherche de grille de protection a donc été initiée ; elle est présentée dans le diaporama (en cours de test)

La version satellite a été définitivement arrêtée quand j’ai trouvé une paire de module d’ampli Thomann The Box PA110A d’occasion. Bien que relativement peu puissant côté grave (80W) ce module répond bien au cdc. Relativement petit, il est doté d’un filtrage actif (2,4kHz) et même d’un switch permettant d’activer un passe-haut à 120Hz (système Thomann TA15 et TA18). Une analyse rapide du PCB m’indique que des pastilles sont prêtes à accueillir un second CI de puissance (type proche du TDA7293) entouré de quelques composants passifs ; il me faut trouver le schéma avant d’aller plus loin (et faire des conneries). La PA de taille supérieure annonce 200W…

Côté filtrage actif, la façade monté en version murale, les deux HPs sont pilotés par un Behringer DCX2496, après avoir passé deux napes 4 câbles dans mes joints de carrelage.
Grâce à un gros commutateur Qued, retrouvé dans mes tiroirs, je peux passer du système principal (petit salon) aux enceintes sàm très simplement. J’avais initialement intégré ce switch (via 2 relais) dans mon préampli passif (réglage volume 6 voies maison) mais seul un ampli était commandé, car mes premières enceintes étaient filtrées en passif.

Bien que la fréquence de coupure soit similaire côté salon et sàm, les différentes configurations en mémoire du DCX autorisent un réglage ad hoc, notamment au niveau de l’égalisation, indispensable dans mes deux locaux bien différents et pas très « audio compatible ».

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